troubles musculo-squelettiques au travail : et si c'était le stress ?
Les Troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent la 2ème source d’invalidité professionnelle. Ils touchent tendons, ligaments, articulations et muscles en provoquant notamment douleurs, gênes à la mobilisation de la zone concernée, fatigue et mal-être psychique. Les zones corporelles principalement touchées sont :
– l’ épaule à 30 %
– le coude à 22 %
– le bas du dos à 7 %
– la main – le poignet – les doigts à 38 %
– le genou à 2 %
Les impacts des troubles musculo-squelettiques sur l'entreprise
Arrêt maladie, poste de travail aménagé… les conséquences des TMS sont lourdes sur l’organisation et le fonctionnement de l’entreprise. La répartition de la charge de travail sur une équipe réduite en attendant une solution durable peut générer du stress supplémentaire pour le personnel, un rythme de travail plus intense, une ambiance plus tendue et ainsi augmenter le risque d’erreur ou d’accident.
Le management est impacté indirectement avec des planning à réorganiser dans l’urgence, une équipe épuisée à garder motivée, un stress ambiant plus important et donc une charge mentale grandissante.
La prévention et l’accompagnement des TMS est donc un paramètre à prendre en compte pour limiter l’impact sur l’entreprise.
Et si le stress émotionnel avait un impact sur les troubles musculo-squelettiques ?
Les TMS se manifestent par des gênes, des douleurs articulaires ou inflammatoires. L ‘IASP (International Association for the study of pain), définit la douleur comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ses termes. De ce fait, le vécu de la douleur est subjectif : 2 personnes avec la même lésion peuvent souffrir à des degrés différents. Le niveau de douleur est donc fonction de la réaction de chacun et de la manière de vivre sa douleur. En effet, certaines émotions peuvent déclencher ou augmenter la douleur :
– le stress du quotidien (vie personnelle et familiale)
– la peur d’avoir mal
– la peur de ne pas aller mieux, qu’il n’y ait pas de fin
– la colère liée à un sentiment d’injustice, à la comparaison= « pourquoi ça m’arrive à moi ?» etc
– le sentiment d’inutilité
– la peur d’être mis à l’écart
– la culpabilité de ne pas avoir fait suffisamment attention
….
Un environnement bruyant, une hypervigilance liée à des tâches qui demandent de la précision augmentent le niveau de stress et potentialise la douleur.
Enfin , le stress émotionnel génère des crispations corporelles (ex : boule au ventre, mâchoire serrée, tensions dans le dos et les épaules…) qui s’additionnent aux douleurs existantes.
Le stress entrave la guérison des douleurs musculo-squelettiques
Le maintien du corps en stress émotionnel peut empêcher le corps de se régénérer car la réparation des tissus abîmés se fait pendant les phases de repos. La peur d’avoir mal quand on travaille peut maintenir la personne dans un état d’anticipation permanente de revivre la douleur. Il devient difficile au corps de se réparer car les phases de repos sont envahies par le stress. Focaliser son attention sur les douleurs fait petit à petit disparaître l’espoir d’une amélioration.
Une bonne gestion émotionnelle est donc indispensable pour diminuer les douleurs liées aux TMS et favoriser la guérison mais aussi pour limiter les risques de blessures et ainsi prévenir l’apparition des TMS.
En quoi la sophrologie est utile dans le cadre de la prévention et de la prise en charge des Troubles musculo-squelettiques ?
C’est une approche complémentaire intéressante dans la prise en charge en plus de la médecine conventionnelle et la kiné car elle agit à la fois :
– sur les douleurs du corps grâce à libération d’endorphines
– sur les pensées négatives (« je ne vais pas y arriver », « je ne vais pas m’en sortir »…).
Comme la tête et le corps travaillent ensemble, ils s’influencent l’un l’autre. Les douleurs génèrent des pensées négatives et les pensées négatives génèrent des douleurs. C’est un cercle vicieux.
Grâce à des mouvements doux alliés à la respiration, les salariés apprennent à détendre leur corps et à diminuer leur niveau de stress. La charge émotionnelle diminue ainsi que son impact sur la douleur. Ils retrouvent l’espoir de se rétablir. Les exercices de visualisation positive les aident à développer des pensées plus réconfortantes et motivantes. Ils rentrent petit à petit dans un cercle positif et vertueux.
La sophrologie leur permet également d’améliorer leur sommeil et de lutter contre la fatigue. En effet, les douleurs peuvent générer des insomnies ou des réveils nocturnes quand elles se manifestent la nuit. Retrouver un sommeil réparateur est indispensable en cas de TMS car les tissus se réparent durant la nuit. Un sommeil de qualité permet également de retrouver du dynamisme, une meilleure concentration et plus de motivation en journée.
Grâce à la sophrologie, j’aide vos collaborateurs à calmer leur stress et à éviter que les douleurs s’installent durablement sous forme d’ateliers ou de séances de groupe.
La sophrologie est bien-sûr un complément à l’amélioration de l’ergonomie du poste de travail, des gestes et postures, du climat social etc.
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